samedi 14 février 2015

S.P.Q.R. (sono pazzi questi Romani!)

Les deux huluberlus sont actuellement à Rome!
Cartahu est amarré à quelques km du centre, à Fiumicino.
La capitale italienne nous offre tout ce que l'on pourrait souhaiter pour le plaisir des yeux et celui de nos estomacs. Quelques adresses testées pour ceux qui passeraient par ici:
-Bir & Fud (http://birandfud.it/): des pizzas croustillantes et des bières italiennes originales, et plus encore
-Pizzarium du chef Gabriele Bonci (http://www.gbonci.it/), près du Vatican. Les meilleures pizzas que nous ayons goûté jusqu'à maintenant.
Pour le plaisir des yeux, nous avons visité la villa Médicis, usé nos souliers dans les rues de Rome (c'est trop dommage de prendre le metro quand il y a tellement de belles choses à voir à la surface...), visité le palais des expositions...

Le vent n'est pas avec nous actuellement, mais nous espérons repartir d'ici quelques jours vers Napoli!

Rome, c'est le pied! (ces deux là appartiennent à Louis XIV, qui surveille les jardins de la villa Médicis)

Arrivée dans la banlieue Sud de Rome: Fiumicino. C'est le retour de Cartahu en eaux saumâtres/ douces (nous ne l'avons pas goûtée, alors impossible de trancher)!




Vue sur le Forum

Castel Sant'Angelo

Piazza del Popolo, sur laquelle un sosie de Mickael Jackson attirait les chalands avec force de décibels

Rome triomphante

Villa Médicis, siège de l'Académie de France

Dans les coulisses de l'Académie de France

Les Jardins de la villa Médicis

La cafeteria des artistes (villa Médicis)

jeudi 12 février 2015

On a sorti notre tourmentin!

En voici l'illustration:

Porto Ercole, le dimanche 8 février. Le village est super mignon, et les prévisions météos de la veille prévoient du 7bf établi avec risque de 8. On se lève donc sans précipitation en vue d'une visite approfondie du lieu, qui est considéré comme l'un des villages les plus mignons d'Italie. Par habitude, on check tout de même le bulletin météo du matin, et oh surprise, le 7 à 8 s'est transformé en un beau flux de Nord Est 4-5bf. Branle bas de combat, on se rue sur les salopettes, on prépare cartahu, on vérifie le tracé de la route et on sort du port illico-presto.

Effectivement, un petit vent de NE nous pousse gentiment avec une mer superbe et un beau ciel bleu. Puis le vent monte, on prend un ris, puis deux, puis on affale le génois en vue de passer notre fidèle foc de brise. Mais juste sous 2 ris et sans voile d'avant, Cartahu continue à filer à 6-7 kts et le bateau est étonnamment facile à la barre. Pas très académique, mais si ça marche... Et 2h plus tard, le vent rediminue, alors juste pour s'amuser on envoie le tourmentin pour le tester. Il est beau, hein ?

mardi 3 février 2015

On prend du Sud !

Après notre escale Génoise, nous continuons Sud-Est pour atteindre les Cinq Terres (ou « Cinque Terre » comme on dit si bien ici). Les Cinq Terres sont composées de cinq villages, tous nichés sur des pointes en bord de Méditerranée. Autant dire qu'avec les couleurs des différentes maisons, surplombées de citronniers et d'orangers, l'endroit a du charme. D'ailleurs l'Unesco nous a devancé en classant cette zone Patrimoine mondial. Naviguer en hiver présente quelques avantages, puisque nous avons pu accoster et dormir tous seuls dans le petit port d'un de ces villages (-de-) perchés : Vernazza.

Le lendemain, bien heureux de cette escale, nous repartons pour Portovenere (tout proche) avec un vent de terre léger et un super soleil. Oui mais la Méditerranée aime faire des blagues, et ce petit vent tout mignon devient vite très rafaleux. Portovenere est sur une pointe, faisant face à une île, accélérant encore davantage le flux d'air. L'arrivée au port est bien rock'n'roll, avec à la VHF le bosco qui n'arrête pas de répéter « Be careful, lot of winds, lot of waves in the harbour » (-merci on a remarqué coco-). Le village est magnifique, et en plus, on croise enfin d'autres voileux sur les bateaux voisins !

Le jour suivant, le vent de Nord-Nord Est est superbe, et nous descendons plein Sud gentiment poussés sur une mer plate et sous le soleil : Viareggio, Pisa, Cala di Medici, San Vincenzio et enfin le mercredi 28 janvier, l'île d'Elbe ! Nous oublions nos petits tracas de météo des semaines précédentes, nous nous sentons au printemps, même s'il fait plutôt frais. Sauf qu'une méchante tempête d'Ouest vient sonner le glas du beau temps, et celle-là ne fait pas semblant. Au large de l'île : plus de 50 nœuds établis et 6m de creux. Gloups. On s'enterre au fond du port de Portoferraio, on double les amarres, on éloigne Cartahu du quai, et nous on va se louer une super petite Panda bleue électrique pour visiter l'île :-) On voulait une Vespa, mais sous la pluie orageuse, et dans le vent, c'est peut-être pas adapté.

Une fois le vent calmé, on repart ce dimanche 1er février très tard, pour attendre la fin d'un orage. On reste sur l'île, mais on change de côté. En rentrant au port de Cavo, les impacts de foudre reprennent derrière nous… Le lendemain matin, la météo semble correcte et le vent super bien orienté, malgré quelques gros cumulonimbus bien moches au loin. On décide de repartir et forcément, on se prend un petit grain pas bien méchant. Sauf que Guéno remarque sur notre babord, « un drôle de nuage en forme de tube qui descend jusqu'au sol ». Ah ben zut, une trombe (un nuage de particules d'eau en rotation avec des vents super violents), ah non deux trombes ! On en verra 6 en une heure !!! De quoi calmer nos ardeurs de traversée vers la dernière île Toscane : Giglio. Décidément, la Méditerranée n'est  pas facile en hiver :-)