Italie, Italie, nous
voici ! On hisse le drapeau de courtoisie à Menton, soit cinq
minutes avant d'arriver à la frontière (frontière visible à l’œil
nu depuis Menton). On se faufile à travers une régate avant
d'entrer dans le port de San Remo, gros port plein de yachts et très
cher (on paie 18 euros la nuit entre deux yachts de 25 m…). Cartahu
se sent riquiqui et nous on se sent eus. On a du mal à monter sur le
quai et redescendre sur le bateau, tellement le quai est dimensionné
pour des gros yachts et pas du tout adapté pour des petits voiliers…
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Non, Cartahu n'est pas ridicule. Ce sont ses voisins qui le sont. |
On flâne à travers les rues animées de San Remo, tout étourdis
par le bruit de la foule après les quelques heures de navigation
peuplées par celui du vent et des vagues.
Le lendemain, nous
nous mettons en route pour la dernière étape de l'année 2014.
Celle-ci nous amène à Andora, après une navigation de 30 miles
nautiques, soit le double de la distance en route directe qui
séparait San Remo d'Andora. Nous avons en effet le vent dans le nez
et tirons de longs bords pour gagner une maigre distance vers notre
objectif… C'est un peu usant et nous pensons un moment nous arrêter
en cours de route mais le vent nous devient plus favorable en fin
d'après-midi et nous réussissons à rejoindre Andora en soirée.
Accueil aux petits oignons par un bosco (agent portuaire) très
gentil parlant français, prix bien plus raisonnable qu'à San Remo
et voisins de Cartahu =voiliers de taille à peu près semblables ;
on se sent plus à notre place ici. Et c'est dans ce port que nous
laisserons Cartahu pour les fêtes.
A l'année
prochaine !
L'équipage de
Cartahu vous souhaite de joyeuses fêtes et une bonne pêche pour
2015 !
Philippe dit que t'as un tout petit cul
RépondreSupprimerAu bureau on est bien d'accord
RépondreSupprimerMich