Voilà, c'en est
fini des gyros et des moussakas, Cartahu a achevé son périple
méditerranéen avec une dernière étape grecque à Thessalonique.
Il en a vu de l'eau
et des îles, ce petit bateau bleu, depuis le dernier post écrit
depuis l'île de Kea (Cyclades).
Il s'est tout
d'abord aventuré entre l'île d'Evia et la Grèce continentale, où
il a navigué quelques jours. Cette navigation a été ponctuée d'un
bon coup de vent, du passage du pont le plus cher rapporté à sa
taille, (Chalkis), des bains chauds en pleine air dans les eaux
thermales de Loutra Aidhiysou, d'une baignade utile pour enlever la
barbe de Cartahu, du plongeon audacieux du capitaine pour ramener
l'ancre à bord (coincée par une autre ancre au fond du port) et de
multiples rencontres d'autres aventuriers de la mer.
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Capitaine Shadoko contrôle la bonne marche du navire depuis les haubans |
Sorti de ce canal
« ON/OFF » (au vent à décoiffer les bigoudènes succède
une absence totale du moindre souffle d'air – on aura pu tester les
prises de ris sur notre nouvelle GV et vérifier que le moteur se
porte bien), Cartahu a rejoint les Sporades. Les îles de Skopellos,
Alonisos et Kyra Panagerias ont vu passer Cartahu. Sur cette dernière
île, dont les habitants permanents sont un moine, un gardien et un
troupeau de chèvres sauvages, Cartahu a profité du mouillage le
plus tranquille qu'il n'ait jamais vu jusque là. Une crique en forme
de cœur aux eaux turquoises l'a accueilli pour la nuit, et les deux
huluberlus sont partis en expédition sur l'île déserte et aride,
au péril de leurs mollets (pas facile pour des petits citadins de se
faufiler parmi les bruyères sans sentier ;-)).
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Kyra Panagerias - non ce n'est pas une carte postale photoshopée, c'est bien Cartahu ! |
La dernière
traversée méditerranéenne a conduit Cartahu jusqu'à la péninsule
chalcidique. Arrivé sur
« le deuxième doigt » (Sithonie), Cartahu est remonté peu à
peu jusqu'à Thessalonique en s'arrêtant en chemin à Porto Korfos,
Neos Marmaras (port gratuit fin mai, avec eau et électricité !
Mais gare aux pieds, qu'ils ne passent pas à travers le ponton,
endommagé par endroits… et attention également au brise lames à
l'entrée qui s'est scindé en plusieurs parties!), puis coupant dans
la partie supérieure du « premier doigt » (Kassandra),
là où les bateaux ayant un tirant d'air de plus de 16 m ne peuvent
s'aventurer (vivent les petits bateaux!). Nous sommes finalement
arrivés à Thessalonique le vent dans le dos, profitant d'un dernier
coucher de soleil en Méditerranée avant de s'amarrer, heureux,
dans la marina d'Aretsou.
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Neos Marmaras et ses bouts de brise-lames |
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Petite taverne proche du canal de Kassandra |