samedi 13 juin 2015

Fin de l'Odyssée grecque


Voilà, c'en est fini des gyros et des moussakas, Cartahu a achevé son périple méditerranéen avec une dernière étape grecque à Thessalonique.
Il en a vu de l'eau et des îles, ce petit bateau bleu, depuis le dernier post écrit depuis l'île de Kea (Cyclades).

Il s'est tout d'abord aventuré entre l'île d'Evia et la Grèce continentale, où il a navigué quelques jours. Cette navigation a été ponctuée d'un bon coup de vent, du passage du pont le plus cher rapporté à sa taille, (Chalkis), des bains chauds en pleine air dans les eaux thermales de Loutra Aidhiysou, d'une baignade utile pour enlever la barbe de Cartahu, du plongeon audacieux du capitaine pour ramener l'ancre à bord (coincée par une autre ancre au fond du port) et de multiples rencontres d'autres aventuriers de la mer.
Capitaine Shadoko contrôle la bonne marche du navire depuis les haubans

Sorti de ce canal « ON/OFF » (au vent à décoiffer les bigoudènes succède une absence totale du moindre souffle d'air – on aura pu tester les prises de ris sur notre nouvelle GV et vérifier que le moteur se porte bien), Cartahu a rejoint les Sporades. Les îles de Skopellos, Alonisos et Kyra Panagerias ont vu passer Cartahu. Sur cette dernière île, dont les habitants permanents sont un moine, un gardien et un troupeau de chèvres sauvages, Cartahu a profité du mouillage le plus tranquille qu'il n'ait jamais vu jusque là. Une crique en forme de cœur aux eaux turquoises l'a accueilli pour la nuit, et les deux huluberlus sont partis en expédition sur l'île déserte et aride, au péril de leurs mollets (pas facile pour des petits citadins de se faufiler parmi les bruyères sans sentier ;-)).
Kyra Panagerias - non ce n'est pas une carte postale photoshopée, c'est bien Cartahu !

La dernière traversée méditerranéenne a conduit Cartahu jusqu'à la péninsule chalcidique. Arrivé sur « le deuxième doigt » (Sithonie), Cartahu est remonté peu à peu jusqu'à Thessalonique en s'arrêtant en chemin à Porto Korfos, Neos Marmaras (port gratuit fin mai, avec eau et électricité ! Mais gare aux pieds, qu'ils ne passent pas à travers le ponton, endommagé par endroits… et attention également au brise lames à l'entrée qui s'est scindé en plusieurs parties!), puis coupant dans la partie supérieure du « premier doigt » (Kassandra), là où les bateaux ayant un tirant d'air de plus de 16 m ne peuvent s'aventurer (vivent les petits bateaux!). Nous sommes finalement arrivés à Thessalonique le vent dans le dos, profitant d'un dernier coucher de soleil en Méditerranée avant de s'amarrer, heureux, dans la marina d'Aretsou. 
Neos Marmaras et ses bouts de brise-lames
 
Petite taverne proche du canal de Kassandra

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